During his long and continuing scholarly career, Patrick Suppes contributed significantly both to the sciences and to their philosophies. The volume consists of papers by an international group of Suppes colleagues, collaborators, and students in many of the areas of his expertise, building on or adding to his insights. Michael Friedman offers an overview of Suppes accomplishments and of his unique perspective on the relation between science and philosophy. Paul Humphreys, Stephen Hartmann, and Tom Ryckman present essays in the philosophy (...) of physics. Jens-Erik Fenstad, Harvey Friedman, and Jaako Hintikka consider problems in the foundations of mathematics, while the late Duncan Luce, Jean-Claude Falmagne, Brian Skyrms, and Hannes Leitgeb have contributed essays in theory of measurement, decision theory and probability. Foundations of economics and political theory are addressed by Adolfo Garcia de la Sienra, Russell Hardin, and Kenneth Arrow. Psychology, language, and philosophy of language are addressed by Elizabeth Loftus, Anne Fagot-Largeault, Willem Levelt, Dagfinn Follesdal, and Marcos Perreau-Guimares and some of Suppes most recent research in neurobiology is addressed in essays by Colleen Crangle, Acadio de Barros and Claudio Carvalhes. Finally Nancy Cartwright and Alexandre Marcelles consider the alignment (or misalignment) of method and policy. Each of the essays is accompanied by a response from Suppes.". (shrink)

Introduction: Philosophie de la tradition.--Le rationalisme et l'homme nouveau.--Les formes de l'amour dans les moeurs contemporaines.--Conclusion.

" Si, après Auschwitz, croire en un Dieu-raison n'est plus possible, reste, d'un côté, la foi simple - la foi qui n'est qu'un cri -, de l'autre la raison, pure de religion. Philosopher comme avant, on ne le peut, mais seulement mieux qu'avant - ou pas du tout. Refermée, pour la philosophie, la parenthèse judéo-chrétienne ; fini le temps des castors - des Descartes, Kant, Hegel, des bâtisseurs de digues pour dompter le flot de la Libre Pensée issu de la (...) source grecque. L'heure est aux philosophies du refus. Refus de toute logicisation philosophico-théologique du monde, où le mal absolu n'est plus qu'un détail. De là une vision a-théiste et a-cosmique du monde, une vision déréalisante du " réel ", mais aussi, devant la vie, l'appel à un nouveau courage. Car, dans la défaite des absolus sécurisants, reste, comme corrélat du mal absolu, l'absolu de la mort et du Temps. " M. C. (shrink)

Cet article porte sur la désuétude des concepts colligés en histoire (ex. Renaissance, Guerre froide, Hiver de l’I.A., Procès de civilisation). Ces concepts possèdent un statut particulier, du fait qu’ils ajoutent au passé certains éléments structurants qui lui sont étrangers. La question est donc de savoir si ces apports extérieurs entrent en jeu lorsque vient le moment de juger de l’utilité ou de la désuétude des concepts colligés. En travaillant à partir d’une caractérisation minimale du narrativisme, je présenterai l’analyse de (...) deux formes de désuétudes que l’on retrouve en histoire et qui se distinguent de ce que l’on peut observer ailleurs dans les autres sciences, soit la désuétude occasionnelle et la désuétude par l’élimination. (shrink)

Il est une actualité de la syllogistique aristotélicienne qui impose encore aujourd'hui les règles de l'argumentation logique dans la production du savoir scientifique. Le moyen terme y régule la structure et la forme du raisonnement — cet ensemble de jugements — élaboré de telle sorte que la conclusion découle nécessairement des prémisses. Chez Aristote, le jugement requiert ainsi une multitude de procédures d'application à la réalité. Or, Boole trouve en cela un problème méthodologique largement négligé par les logiciens et certains (...) historiens des sciences modernes : le problème d'Aristote sur le moyen terme, le moyen terme étant à la fois cause, matière et forme du syllogisme catégorique. Les deux penseurs visent pourtant l'infaillibilité du raisonnement par l'élimination du moyen terme dans les procédures de la recherche de la vérité. Ce qui les divise est à la fois d'ordre méthodologique et de degré. Car, Aristote élimine le moyen terme de la conclusion et selon les lois ultimes de l'objet. Boole, en revanche, élimine le moyen terme du raisonnement symbolique sur la base des lois ultimes de la pensée pure en lui reniant le statut que lui conférait Aristote. Cet article vise à montrer, à la lumière de cette éclipse du moyen terme pour Aristote que, pour Boole, la solution nécessaire au problème d'Aristote est la « théorie générale des signes » qui, elle, consacre l'élimination du moyen terme du raisonnement symbolique. C'est une exigence de la pensée connaissante en ce qu'elle constitue son caractère méta-méthodologique. La théorie générale des signes rendrait ainsi l'actualité de l'aristotélisme plus persistante si tant est qu'il est admis que Boole ne s'en est lui-même pas encore démarqué. (shrink)

Il est une actualité de la syllogistique aristotélicienne qui impose encore aujourd'hui les règles de l'argumentation logique dans la production du savoir scientifique. Le moyen terme y régule la structure et la forme du raisonnement — cet ensemble de jugements — élaboré de telle sorte que la conclusion découle nécessairement des prémisses. Chez Aristote, le jugement requiert ainsi une multitude de procédures d'application à la réalité. Or, Boole trouve en cela un problème méthodologique largement négligé par les logiciens et certains (...) historiens des sciences modernes : le problème d'Aristote sur le moyen terme, le moyen terme étant à la fois cause, matière et forme du syllogisme catégorique. Les deux penseurs visent pourtant l'infaillibilité du raisonnement par l'élimination du moyen terme dans les procédures de la recherche de la vérité. Ce qui les divise est à la fois d'ordre méthodologique et de degré. Car, Aristote élimine le moyen terme de la conclusion et selon les lois ultimes de l'objet. Boole, en revanche, élimine le moyen terme du raisonnement symbolique sur la base des lois ultimes de la pensée pure en lui reniant le statut que lui conférait Aristote. Cet article vise à montrer, à la lumière de cette éclipse du moyen terme pour Aristote que, pour Boole, la solution nécessaire au problème d'Aristote est la « théorie générale des signes » qui, elle, consacre l'élimination du moyen terme du raisonnement symbolique. C'est une exigence de la pensée connaissante en ce qu'elle constitue son caractère méta-méthodologique. La théorie générale des signes rendrait ainsi l'actualité de l'aristotélisme plus persistante si tant est qu'il est admis que Boole ne s'en est lui-même pas encore démarqué. (shrink)

Cet article porte sur la désuétude des concepts colligés en histoire. Ces concepts possèdent un statut particulier, du fait qu’ils ajoutent au passé certains éléments structurants qui lui sont étrangers. La question est donc de savoir si ces apports extérieurs entrent en jeu lorsque vient le moment de juger de l’utilité ou de la désuétude des concepts colligés. En travaillant à partir d’une caractérisation minimale du narrativisme, je présenterai l’analyse de deux formes de désuétudes que l’on retrouve en histoire et (...) qui se distinguent de ce que l’on peut observer ailleurs dans les autres sciences, soit la désuétude occasionnelle et la désuétude par l’élimination. (shrink)

Il y a ainsi, sur ce premier aspect de l'individualisme juridique, sur ce problème des fins individuelles ou sociales du droit, deux conceptions violemment opposées: la conception chrétienne à laquelle se rattachent finalement les régimes libéraux et même peut-être, malgré les apparences, le régime soviétique lui-même, d'une part, la conception fasciste et surtout national-socialiste, d'autre part. Entre ces deux conceptions, il ne m'appartient pas de prendre parti en tant que juriste, car, si c'est une question capitale pour la construction du (...) Droit, ce n'est pas moins, en soi, une question métajuridique.[...] Une autre question est celle de savoir laquelle de ces conceptions triomphera; la réponse se donnera sur les champs de bataille; c'est l'un des enjeux, et non le moindre, de la guerre actuelle. Ce que l'on peut dire, c'est que toute la conception traditionnelle imposée par le christianisme, des rapports sociaux, est aux prises avec une Weltanschauung radicalement opposée; le sens profond des combats actuels, c'est la lutte de la croix du Christ et de la croix gammée. (shrink)

Un réexamen des textes (Pausanias, II 19, 3 et scholie à Sophocle, Electre 4 et 6) montre que le temple d'Apollon Lycien abritait sept ou huit statues et une flamme pérenne, le «feu de Phoroneus». La découverte de lyres à carapace de tortue dans le champ Granias ne nous aide pas à le localiser.